Casatower à Casablanca par Von Der Wiede Architectes

Implanté a Marrakech en plein cœur de l’hivernage, l’Atelier VON DER WIEDE.ARCHITECTS se compose d’une équipe de jeunes architectes, designers, concepteurs, décorateurs d’intérieur (Français, Marocain, Allemand et Espagnol) ; pour une vision pluriculturelle de l’architecture.

VON DER WIEDE.ARCHITECTS se base sur le travail d’équipe et le savoir partager, la volonté de dépasser l’individualité au profit du dialogue. Notre devise : additionner les savoirs individuels en un potentiel créatif démultiplié au service de concepts novateurs...

VON DER WIEDE.ARCHITECTS définit l’architecture comme « un Art engagé dans la société, la construction du cadre de vie de l’homme ».

Source: vonderwiedearchitects.com

RDM Résistance des matériaux

AutoCAD 2008: Guide de référence


AutoCAD 2008: Guide de référence

Le livre

Manuel de formation pour le débutant ou référence pour l'utilisateur confirmé, cet ouvrage vous propose une approche complète et progressive de l'ensemble des commandes et fonctions 2D et 3D du logiciel ainsi qu'une méthode de travail pour rendre son utilisation plus efficace. Vous apprendrez ainsi à maîtriser :

L'interface
La mise en place d'une méthodologie
Le dessin en 2 dimensions
L'annotation du dessin
La modélisation 3D
La modification du dessin à la volée
L'utilisation des xrefs
L'optimisation de la mise en page et de l'impression
Le travail collaboratif
Au sommaire
Démarrer avec AutoCAD
Structurer un dessin à l'aide de calques
Les outils du dessinateur
Dessiner en 2D avec AutoCAD
Construire un dessin à partir d'objets existants
1Modifier un dessin
Créer des symboles statiques et dynamiques
Habiller un dessin
Les cotations et les lignes de repère
Gérer les dessins avec AutoCAD DesignCenter
Les références externes
Les tableaux et les champs
Les objets annotatifs
Dessiner en Isométrie 2D
L'environnement 3D d'AutoCAD
Les objets filaires en 3D
Créer des surfaces et des solides 30
Modifier les surfaces et les solides
Créer des coupes et des vues
Les styles visuels
Mettre en page et imprimer
Les jeux de feuilles
L'espace de travail et le gabarit de dessin

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rapport de stage : dessin de batiment "Anouar"

rapport de stage : dessin de batiment "Siham"

Solidité des bâtiments : L'architecte, responsable n°1

photo gcm.ma

· Normal, c'est lui qui suit les chantiers de A à Z

· Les intervenants dans le permis de construire jamais inquiétés

La catastrophe d'El Hoceïma en a réveillé plus d'un. Depuis le dernier séisme qui a secoué la ville et ses environs, les discussions sur la sécurité vont bon train. Beaucoup s'interrogent sur les responsabilités des intervenants dans l'acte de bâtir. Qu'en est-il au juste? En cas d'effondrement d'un bâtiment ou de fissures béantes dans la superstructure, “c'est l'architecte ou maître d'oeuvre qui a la plus grande responsabilité. C'est à lui qu'incombe la mission complète de l'étude architecturale à la réception définitive des travaux.

C'est Ahmed Azdine Nekmouche, président de l'ordre régional des architectes de Casablanca qui l'affirme. L'architecte peut donc être poursuivi s'il est démontré qu'il a failli à sa tâche et que les constructions ont été réalisées sans respect des normes réglementaires. Le propriétaire ou maître d'ouvrage peut également être jugé responsable s'il ne fait pas appel à tous les intervenants en amont nécessaires dans l'acte de bâtir, à savoir l'architecte, le bureau d'études, bureau de contrôle et laboratoire (c'est ce qu'on appelle la maîtrise d'œuvre). Si la structure porteuse du bâtiment comporte une faille, là c'est l'ingénieur conseil (bureau d'études qui réalise les plans de béton armé) qui est inquiété. De son côté, l'entrepreneur a une part de responsabilité s'il s'avère que le béton a été réalisé sans bon de coulage (ordre de la maîtrise d'oeuvre de couler le béton sur les aciers).

En cas d'effondrement ou de fissuration, l'architecte ressort son dossier puisque c'est lui qui détient toutes les informations (bon de coulage, rapport des experts…), explique un architecte casablancais qui a requis l'anonymat. Si le bâtiment est fissuré, il faut le réparer c'est-à-dire le chemiser et le consolider. “Les intervenants jugés responsables doivent répondre de leurs actes”, souligne Chakib Jaïdi, également architecte à Casablanca. Dans les faits, même lorsque les habitants subissent des désagréments (fissures ou craquelages des murs), il est rare qu'ils entament une procédure pour connaître les responsables, encore moins qu'ils intentent un procès en justice. Les citoyens ne connaissent pas toujours leurs droits. A noter que les intervenants dans l'octroi du permis de construire ne sont pas responsables en cas d'effondrement d'un immeuble ou de fissure des murs. Ils se contentent d'examiner le dossier et de décider si oui ou non le projet mérite une autorisation. Leur principal outil de travail reste le plan de l'architecte. En plus des services administratifs (agence urbaine, préfecture, arrondis-sement et mairie), divers services extérieurs statuent pour délivrer le permis de construire. Il s'agit de la Régie d'eau, d'électricité et d'assainissement de la ville, des sapeurs-pompiers, du service de téléphonie et de l'ordre régional des architectes. Tous reçoivent des exemplaires de dossiers et les étudient avant de se présenter aux réunions des commissions. Ce sont les arrondissements (ou les mairies pour les gros projets), auprès desquels les propriétaires des terrains déposent leurs dossiers, qui distribuent des exemplaires à tous les services concernés. Lorsqu'un ou plusieurs services reçoivent leurs exemplaires en retard, le délai d'octroi du permis s'allonge. Et la procédure se transforme en un véritable parcours du combattant.

Selon Ahmed Azdine Nekmouche, six à huit mois sont nécessaires pour décrocher le fameux document. L'agence urbaine, la préfecture et l'arrondissement s'assurent que le terrain est adapté au projet envisagé et que le propriétaire a fait appel à un laboratoire pour une analyse de sol avant de poser une masse sur le terrain. Si cette étape n'est pas respectée et que le bâtiment se fissure par la suite ou s'effondre, le bureau d'études et le propriétaire peuvent être interpellés. La Régie d'eau et d'électricité contrôle les normes techniques en termes de raccordement. Les sapeurs-pompiers vérifient, eux, que le projet assure une sécurité aux futurs locataires. Le responsable télécoms veille à ce que le terrain en construction puisse accueillir des lignes téléphoniques. Enfin, l'ordre régional des architectes s'assure que le bâtiment respecte les normes esthétiques et urbanistiques du lieu, surtout lorsque le projet est situé sur un axe majeur. S'il s'agit d'un projet touristique, le ministère du Tourisme a son mot à dire. Si c'est un bâtiment qui peut enrichir l'urbanisme de la ville, le ministère de la Culture se fait représenter...

Contrôle de conformité pour le permis d'habiter

Une fois les travaux de construction achevés, une demande est faite pour obtenir le permis d'habiter. En principe, ce sont les mêmes intervenants qui se réunissent pour accorder le permis de construire, qui doivent se déplacer pour statuer sur l'octroi du permis d'habiter. L'objectif étant de vérifier hygiène, sécurité, plomberie, assainissement et filerie du téléphone. En fait, seuls des fonctionnaires de la commune se déplacent sur le lieu du bâtiment. Là, ils vérifient uniquement que l'immeuble a été construit conformément au plan. Un contrôle que beaucoup jugent insuffisant pour délivrer le permis d'habiter.

Les documents nécessaires pour le permis de construire

- La fiche d'identité du propriétaire du terrain signée et légalisée- Un document signé et légalisé qui engage le propriétaire à respecter les plans de l'architecte et l'autorisation de construire- Une demande d'autorisation écrite adressée au président d'arrondissement- Une fiche statistique avec description des ouvrages- Un certificat de propriété - Un plan de cadastre- Un plan de situation- La taxe des pompiers (deux dirhams le m2)- La note de renseignements à retirer auprès de l'agence urbaine- Des jeux de plan- Un cahier de chantier à retirer auprès de l'ordre régional des architectes- Un reportage photos du site.Si la construction doit se faire au nom d'une société, il faut ajouter les documents suivants:- Les statuts de la société- Un procès-verbal déléguant les pouvoirs au représentant de la société- Une fiche d'identité signée et légalisée de ce même représentant.

Les intervenants dans la construction

Les intervenants dans la construction d'un bâtiment sont généralement les suivants:- le maître d'ouvrage;- le maître d'oeuvre;- le bureau d'études;- l'entreprise;- l'organisme de contrôle.■ Le maître d'ouvrageC'est le propriétaire du projet. Il peut être une personne physique ou morale, une administration publique, privée ou autre.Le maître d'ouvrage est défini comme la personne chargée d'organiser les opérations d'investissement, de mettre en place les responsables des études, de contrôler les travaux.On distingue:Les maîtres d'ouvrage publics:- l'Etat et ses établissements;- les collectivités locales et leurs établissements publics.Les maîtres d'ouvrage privés:- les promoteurs et les constructeurs privés;- les maîtres d'ouvrage occasionnels, le particulier qui construit occasionnellement, l'industriel qui construit ou agrandit son usine, ou aussi le particulier qui bâtit pour lui-même. ■ Le maître d'oeuvre C'est une personne physique ou morale qui, pour sa compétence, est chargée par le maître de l'ouvrage de diriger l'exécution du marché et de proposer la réception et le règlement des travaux.■ Les bureaux d'études techniques Ce sont les organismes chargés d'étudier les structures porteuses des différents bâtiments du projet. ■ Le bureau de contrôleLe contrôle technique est exercé par des personnes physiques ou morales agréées par le ministère chargé de la construction. Elles sont désignées par le maître de l'ouvrage. Le contrôleur technique a pour mission de contribuer à la prévention des différents aléas techniques susceptibles d'être rencontrés dans la construction. Il intervient à la demande du maître de l'ouvrage et donne son avis à ce dernier sur les problèmes qui concernent la solidité de l'ouvrage et la sécurité des personnes

Nadia BELKHAYAT le 09 - 04 – 2004

Source : Leconomiste.com

Casablanca, 100 ans d’histoire à travers 100 bâtisses historiques

Concocté par Casa Mémoire, le Guide des architectures du XXe siècle de Casablanca, premier du genre, tombe à point nommé au moment où les témoignages de cette richesse diverse s’écroulent les uns après les autres. Ville en devenir, au début du siècle dernier, Casablanca a attiré dans son giron une flopée d’architectes novateurs qui lui ont imprimé leur sceau non convenu.

Bien qu’offert gracieusement,le Guide des architectures du XXe siècle de Casablanca est, à plus d’un titre, précieux, parce qu’il permet de reconstituer l’aventure architecturale casablancaise, qu’il fait renaître des architectes inspirés aujourd’hui disparus et qu’il présente des œuvres d’art dont la furie bétonneuse et l’avidité spéculative auront fatalement raison un jour. L’œuvre de destruction avait commencé dès l’aube de l’indépendance, s’est poursuivie irrépressiblement et des pans entiers de la mémoire architecturale casablancaise vivent en sursis. «Produit par Casamémoire (association pour la sauvegarde du patrimoine architectural au Maroc), dans le cadre du projet Mutual Héritage et avec le soutien de l’Union européenne, ce premier guide présente un échantillonnage varié d’une centaine de bâtiments, sélectionnés parmi des centaines d’autres, aussi dignes d’intérêt», annonce l’éditeur.Tous les styles sont équitablement représentés, depuis le néo-marocain et l’art-déco jusqu’aux fonctionnel et l’économique, montrant ainsi l’étrangeté du destin de Casablanca, qui était passée du statut de bourgade banale à celui de laboratoire expérimental d’architecture.

Selon une idée reçue, Casablanca aurait pris son envol par la grâce sanglante du débarquement français de 1907.Rigoureusement inexact.Au vrai, l’antique Anfa, rebaptisée Dar-el-Beida au XVIIe siècle, endormie sur un champ de ruines pendant trois siècles, s’est éveillée au premier tiers du XIXe siècle.On la disait agitée de fièvre marchande.L’incursion française, amorcée par les marins du meurtrier Galilée, puis scellée par l’instauration du Protectorat, cinq ans plus tard, encouragea cette vocation.

En 1915, Casablanca s’était muée en une sorte de cité champignon urbanistiquement incohérente

Hubert Lyautey, nommé résident général, le 26 avril 1912, tint à hisser la ville au rang de pôle économique et industriel majeur.Dans ce dessein, il la dota d’un port à la mesure de son ambition.Vingt-deux mètres de la grande jetée étaient prêts en 1918. Casablanca faisait figure de nouvel Eldorado.Alléchés par la manne à recueillir, des flots humains s’y répandaient.Interdits de séjour, déserteurs, apprentis colons, aventuriers sans scrupules, écornifleurs, escros patentés, usuriers, jeunes loups aux dents longues, courtisanes vénales, requins de la finance, bourgeois prospères, aristos déchus, plébéiens corvéables à merci et bouseux chassés par la sécheresse y formaient une faune improbable. Très vite, l’ancienne bourgade désolée se mua en une mosaïque de peuples, d’éthnies et de confessions.On y croisait des Marocains, des Français, des Espagnols, des Portugais, des Russes, des Polonais, des Britanniques, des Suisses, des Américains, des Sénégalais, des Tunisiens des Algériens... S’y mêlaient, sans hostilité apparente, musulmans (25 000, à la fin de 1912), juifs (9 000, à la même époque), catholiques, protestants, anglicans, orthodoxesetathées.Une seule ombre au tableau : la pénurie du logement.

La médina, bien avant l’officialisation du Protectorat, se révéla impuissante à contenir la poussée démographique.On songea à planter au-delà des remparts.L’occasion faisant le larron, promoteurs et spéculateurs n’hésitaient pas à faire flamber les prix des terrains.En 1915, s’indignait l’architecte Albert Laprade, «Casablanca était alors en pleine fièvre.C’était la cité champignon, genre Far West.Les terrains, entre cinq et sept heures, étaient revendus trois à quatre fois aux terrasses des cafés».Si au moins les constructeurs accordaient leurs violons ! «Partout, les lotissements “étoiles” se créaient, chaque propriétaire ayant la prétention de faire de sa placette rayonnante le nombril de la ville future.Bien entendu, chacun travaillait pour son compte sans s’occuper du voisin.Aucun lien entre les élucubrations des sous-géomètres. Partout, l’activité, l’agio et le désordre», dénonçait Laprade.

Devant ce contristant spectacle, Lyautey prit la mouche.Après avoir examiné les propositions de tout ce qui comptait au Maroc en matière d’urbanisme et d’architecture, il chargea un ingénieur, du nom d’Albert Tardif, de concevoir un plan urbain pour Casablanca.Il fut diversement apprécié.Aux yeux de certains, tels Jean-Louis Cohen et Monique Eleb, co-auteurs de Casablanca, mythes et figures d’une aventure urbaine, son empreinte aurait marqué le destin de la ville, tandis que d’autres estiment qu’il n’avait fait qu’ajouter à la confusion ambiante.En tout cas, le fameux plan n’agréa pas à ses commanditaires, puisqu’ils mirent à contribution le directeur du Service spécial d’architecture et des plans de villes, Henri Prost.Auparavant, il avait procédé au relèvement de l’église-mosquée Sainte Sophie de Constantinople, élaboré le premier plan d’extension de Paris et croqué les tracés des cités impériales marocaines.

Malgré son savoir-faire, Henri Prost redoutait la tâche qui lui incombait.«Au commencement de 1914, la petite ville indigène était noyée au milieu d’un extraordinaire mélange de fondouks et d’habitations de tout genre, simples cabanes en planches, villas ou immeubles à cinq étages, s’éparpillant à plusieurs kilomètres des remparts, constatait-il.A première vue, c’était un chaos invraisemblable, sans voirie possible, tellement le développement avait été rapide, partout à la fois et en tous sens». Encore plus décourageant, l’absence de «législation, de plan de nivellement, de relevé des terrains et des constructions existantes». Cependant, Henri Prost ne s’avoua pas vaincu, il prit le taureau par les cornes, le soumit à sa volonté et dressa un plan de restructuration de Casablanca, si incomparable qu’il servit, par la suite, de modèle exalté, vanté, copié.

A Henri Prost fut dévolue la tâche de mettre de l’ordre dans la gabegie honteuse

Casablanca constituait un terrain en friche.Aussi, attira-t-elle des nuées d’architectes.Ils déboulaient de toutes parts : France (Ulysse Tonci, le premier installé à Casablanca), Tunisie (Dominico Basciano), Algérie (les frères Suraqui), Allemagne (Wolfgang Ewerth), Suisse (Jean Hentsh), Italie (Aldo Manassi), Pologne (Ludwik Zeligson), Uruguay (Adrian Laforgue)… Ils n’étaient pas tous qualifiés.Parmi les 142 «architectes» recensés par Cohen et Eleb dans leur ouvrage, douze, au moins, ne possédaient aucun diplôme, une vingtaine ont dû batailler pour obtenir leur patente, neuf étaient des ingénieurs de formation, un géomètre s’est converti en architecte.Les diplômes provenaient, pour une grande part, d’une école supérieure des beaux-arts, rarement d’une école spéciale d’architecture.

Quels que fussent leur niveau de compétence, l’étendue de leur savoir-faire ou le degré de leur rayonnement, les architectes, qui officiaient à Casablanca, ont, chacun à sa manière, apporté leur pierre au gigantesque édifice que représentait l’ancienne Anfa.De surcroît, ils n’avaient pas peu contribué au renouveau de l’architecture, et les meilleurs d’entre eux ont fait école.Ils s’en donnaient à cœur joie, contaminés qu’ils étaient par l’humeur ardente du résident général et néanmoins bâtisseur, Louis-Hubert Lyautey.Il prêchait la prise en compte du patrimoine architectural local.Appel entendu et bien entendu d’autant que les architectes étaient fortement épatés par ce style. «L’architecture qu’ils découvrirent au Maroc.Celle des habitations et celle des palais leur révélèrent par sa conception des vérités qu’ils recherchaient d’instinct.Ils eurent le sentiment que c’était à la suite de longues observations, du contrôle des faits, du mépris des formules qu’elle avait été créée, et avec quelle finesse dans le goût ! Quelle dignité dans le confort ! Cette leçon ne devait pas être perdue pour des esprits que pénétrait depuis le doute sur l’enseignement quelesécolesofficiellesleur avaient dispensé», témoignait Antoine Marchisio, auquel on doit, entre autres, la cité de Aïn Chok (1946).

Pas étonnant donc que les jeunes architectes se fussent jetés à corps perdu dans l’hispano-mauresque allié aux canons modernes.Ainsi que l’illustrèrent les conceptions des premiers bâtiments de la place administrative : la Poste centrale, construite entre 1918 et 1920 par Adrien Laforgue, avec son auvent rehaussé par des tuiles et ses arcs encadrant un panneau de zelliges, sa loggia baignée de lumières grâce à une coupole vitrée, le palais de justice (1922), œuvre de Joseph Marrast, pourvu d’un portail, serti de motifs marocains, couvert de zelliges verts et portant une visière d’un auvent de tuiles, enfin, l’hôtel de ville (1928-1936), composé par Marius Boyer à partir d’une thématique résolument marocaine.Dans les années vingt, architecturalement fécondes, les thèmes proprement marocains prévalaient aussi dans l’approche des immeubles.Apreuve,l’immeuble construit par les frères de Montarnal et Pierre Ancelle, à l’angle du boulevard de la Gare (Mohammed V) et de l’Horloge (Allal Ben Abdallah).

A la fin des années vingt, le style dit néo-marocain se mit à céder le terrain au moderne

Ceux à qui la fortune avait souri commencèrent à se sentir à l’étroit dans les appartements, fussent-ils somptueux tels ceux de l’immeuble - îlot dessiné pour le pacha El Glaoui, en 1922, par Marius Boyer.Leur souhait était de se retrouver en des espaces spacieux, aérés et verdoyants. C’est ainsi que se mirent à pousser à profusion des villas sur le boulevard Moulay Youssef, la rue d’Alger et les quartiers d’Anfa et de Mers-Sultan.Elles avaient en commun d’être conçues dans un style «néo-marocain», qui, précisent Jean-Louis Cohen et Monique Eleb, dénotait plus souvent «l’emprunt d’éléments décoratifs au répertoire marocain qu’une organisation spécifique de l’habitation».Illustration par la villa Bonan (Bd. Moulay Youssef, 1930), qui proposait, selon la volonté de Marius Boyer et Jean Balois, des tuiles vertes sur la façade et un intérieur à l’aspect d’hôtel particulier, ou la villa Laurent, sur la même artère et avec le même duo, où voisinaient néo-marocain à l’extérieur et art déco à l’intérieur.On peut dire autant de la villa de Haj Mohamed Mokri (Boyer et Balois, 1928), de la villa Violetta, à l’angle du boulevard Moulay Youssef et de l’avenue Jules Ferry (Moussa Ibnou Noussair), se présentant comme un mélange d’arabo-andalou et d’art déco, selon les principes des frères Elias et Joseph Suraqui.Et comment passer sous silence la villa Assaban et ses deux salons, l’un dans le plus pur style Louis XVI, l’autre mêlant fauteuils viennois et mobilier marocains ?

A la fin des années vingt, le style arabo-andalou se mit à battre de l’aile.Une nouvelle race d’architectes (Marcel Desmet, Erwin Hinnen, George Renaudin ou Paul Perrotte), formée à l’Ecole des beaux-arts de Paris, préconisait une esthétique dépouillée où le travail sur le volume primerait sur le décor.Mais il faut croire que ce qu’on appelait indifféremment hispano-mauresque, arabo-andalou ou néo-marocain avait la peau dure.Aussitôt, des voix s’étaient élevées, plaidant la cause d’un genre qui, firent-elles remarquer, pourrait parfaitement faire bon ménage avec le souci de modernité.Et de citer en exemple l’immeuble bâti, en 1929, par Adrien Laforgue, pour la Sinaf, rue Georges Mercie (Mohamed Smiha).Tirer parti des références locales soit, mais avec «modération».Tel était le parti pris d’un article de la revue Chantiersnord-africains, mentionné dans Casablanca, mythes et figures d’une aventure urbaine, imaginant que «de plus en plus, la sculpture, le staff, la décoration en relief, feront place à des surfaces décoratives, à des plages plus ou moins diversement coloriées, à des motifs céramiques utilisés avec beaucoup de mesure».

Les Habous, une exception

La mesure devint une règle absolue, scrupuleusement observée au fil de la décennie 1930-1940.Elle présida à l’élaboration des immeubles (Maret, d’Hippolyte Delaporte, 1932, sur l’ancien boulevard de la Gare);desvillas(voircelle conçueparEmmanuel Chain, rue Curie) et des bâtiments en hauteur, en vogue en cette période, tel l’immeuble Assayag, de Maurice Boyer, avenue de la Marine (Hassan Sghir).Peu à peu, s’imposa l’idée selon laquelle l’esthétique arabo-andalouse, tout en colonnes et arcs, importait moins que les précautions prises contre la chaleur, à grand renfort d’arcades, de portiques et de galeries.Voilà alors les références locales prises en compte en portion congrue.Elles allaient prendre une belle revanche, quand Albert Laprade pensa une «nouvelle ville indigène», baptisée quartier des Habous, œuvre du tandem Auguste Codet - Edmond Brian.

L’exception ponctuelle constituée par les Habous ne fit que confirmer la tendance vers un art dépouillé, empreint d’un souci de monumentalité, illustré, entre autres, par l’immeuble Bendahan, imaginé par Edmond Brion, en 1935, place Edmond Doutté (place du 16 Novembre), et fermement en rupture avec les années vingt, dominées, avec la bénédiction de Lyautey et de Prost, par l’hispano-mauresque.A l’issue du conflit mondial, l’art nouveau reprit sa suprématie, pendant que les références locales étaient convoquées à l’occasion de constructions de cités musulmanes, telle celle de Aïn Chock, dont Antoine Marchisio, chef du bureau d’architecture de Protectorat, dressa le plan, et où «toutes les traditions ont été respectées».

Si les années quarante se distinguaient par la partition art nouveau/tradition architecturale marocaine, celles qui prirent leur relais allaient surfer sur une modernité radicale.Manifeste aussi bien dans les immeubles de bureaux (Banque nationale du commerce et de l’industrie, par Alexandre Courtois, Place de France, 1950), que dans les hôtels (El Mansour, d’Emile Duhon, sur l’actuelle avenue des Forces Armée Royales, 1948), les cinémas (Lynx, construit par Dominique Basciano, en 1951, sur l’avenue Mers-Sultan), ou les stations service (celle du zoo, ouvrage de Gaston Jaubert, à Aïn Sebaâ, 1951) et les écoles (Mission française, de Jean-François Zévaco, 1960).Ce nouveau style, qualifié de «plastique» par Cohen et Eleb, fut porté très haut par Elie Azagury (villa Nahon, 1951), Jean-François Zévaco (villa Robic, CIL, 1952), Erwin Hinnen (immeubles Saturne et Océanie, 1951), ou Albert Planique (Groupe scolaire, rue de l’Yser, 1935).C’est aussi en cette époque que furent plantées des villas puisant dans les sources méditerranéennes, scandinaves et californiennes.Fin de l’histoire.

Et-Tayeb Houdaïfa,le 25-05-2011

Source : La Vie éco

Déplacements à Casablanca : Trois solutions pour décongestionner le trafic

La future ligne du RER de Casablanca (63 km) devrait desservir les futurs grands pôles d’urbanisation régionale, comme la ville nouvelle de Zenata, le pôle urbain d’Anfa (site de l’ancien aérodrome) et la zone urbaine de Nouaceur.

  • 50 milliards de DH pour un réseau de transport collectif en site propre
  • Tramway, RER et métro, les lignes atteindront 160 km en 2030
  • Le RER passera par huit stations entre Casa-Port et Casa-Anfa

Est-ce que tous les moyens sont bons pour décongestionner Casablanca? Des études très approfondies, s'appuyant sur le schéma d’orientation fonctionnelle et d’aménagement (SOFA), le plan de déplacements urbains (PDU) et le schéma directeur d’aménagement urbain (SDAU) ont abouti à un schéma directeur du réseau de transport collectif en site propre. L'élaboration de ce schéma a permis d'identifier les modes de déplacement urbain qui devraient soulager la métropole et répondre à ses besoins évolutifs en mobilité à l'horizon 2030.

Le RER circulera de 6h à 23h

Le Grand Casablanca aurait besoin de trois "familles" de réseaux de transport en commun en site propre. Il s'agit de quatre lignes de tramway (76 km) et d'une ligne de réseau express régional (RER) reliant Mohammedia à Nouaceur par le centre de Casablanca. Le troisième mode de transport collectif retenu est une ligne de métro (22 km) desservant les quartiers sud de la ville (Sidi Moumen, Moulay Rachid et Ben M’sick) et les reliant à El Fida, au quartier des Hôpitaux et au centre-ville. La réalisation de ce réseau long de 160 km nécesitera un investissement total estimé à 50 milliards de DH.

Une étude engagée par l'Oncf a permis de définir une desserte urbaine pour le Grand Casablanca en mode ferroviaire lourd (de type RER) de près de 63 km de long. Elle devrait desservir les futurs grands pôles d’urbanisation régionale, comme la ville nouvelle de Zenata, le pôle urbain d’Anfa (site de l’ancien aérodrome) et la zone urbaine de Nouaceur. Huit nouvelles stations (Casa-Port en souterrain, Oued Al Makhazine, Nations unies, parc de la Ligue arabe, bd Zerktouni, bd Bir Anzarane, bd Ghandi, Hay Hassani, bd Grande Ceinture et Casa-Anfa) seront situées dans les quartiers les plus denses de Casablanca (Aïn Sebaâ-Hay Mohammadi, centre-ville, Hay Hassani et Nassim). La future ligne du RER, dont une section en tunnel entre Casa-Port et Casa-Sud (environ 9 km) offrira une desserte cadencée en direction de l’aéroport Mohammed V et reliera les villes de Mohammedia et Casablanca.

Les études d’exploitation ont montré que la demande en milieu urbain serait de 150.000 à 200.000 voyageurs par jour à l’horizon 2020. Ainsi, les prévisions ont avancé une grille horaire spéciale RER. Il s’agit d’une amplitude de service allant de 6h à 23h avec des plages horaires de pointe (de 7h à 9h et de 17h à 19h30). Plus précisément, aux heures de pointe, il est prévu de mettre en circulation quatre trains par heure entre Mohammedia et l’aéroport Mohammed V et quatre autres entre Aïn Sbâa et Nassim (soit, donc, un train toutes les 8 minutes). Aux heures creuses, quatre trains seulement circuleront entre Mohammedia et l’aéroport Mohammed V.

Tramway: 256.000 passagers par jour

La réalisation de la première ligne du tramway (30 km) est déjà en cours (6,4 milliards de DH). Elle permettra, d'ici décembre 2012, de relier Sidi Moumen au centre-ville et celui-ci aux facultés et à Hay Hassani. Le choix prioritaire de ce corridor est justifié par la qualité de la desserte, l’étendue de la couverture géographique et l’impact positif sur le développement économique et touristique de l’agglomération. Ce moyen de déplacement devrait transporter 256.000 passagers par jour à travers 48 stations.

Bouchra SABIB le 2011/08/24

Source: leconomiste.com

Quels sont les différents type de contrat de travail ?

on peut travailler à partir de 16 ans mais l’âge requis le plus souvent est de 18 ans. Le Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance ou SMIC est la rémunération légale minimum que doit recevoir un travailleur. Il est indexé sur l’indice national des prix à la consommation. Son niveau est réévalué régulièrement, en général en début d’été.

En droit du travail français, il existe différents types de contrats. En dehors d’un grand nombre de contrats dits « aidés », destinés selon les cas à résorber le chômage ou à créer plus de flexibilité (ce qui, selon les situations et les interlocuteurs, est aussi interprété comme la création de situations de précarité), les principaux types de contrats sont les suivants :

- Le Contrat à Durée Déterminée (CDD)

Ce contrat est conclu pour une durée limitée. Il peut être renouvelé une fois. Il débute par une période d’essai qui peut varier selon la durée du contrat. Voir les conditions sur le site ouest job. S’ajoute au salaire une indemnité de fin de contrat équivalente à 10% du salaire brut hors congés payés. Cette indemnité a pour but de compenser le caractère précaire d’un CDD.

- Le Contrat de Travail Temporaire ou d’intérim (CTT)

Le CTT est un contrat conclu entre vous et une agence de travail temporaire. Le salaire est fixé par l’entreprise au sein de laquelle est placé le salarié, en fonction du poste occupé et du profil. Cependant, c’est l’agence de travail temporaire qui reste l’employeur. S’ajoute au salaire, une indemnité de fin de mission équivalente à 10% du salaire brut hors congés payés. Cette indemnité a pour but de compenser le caractère précaire d’un CTT.

- Le Contrat à Durée Indéterminée (CDI)

Ce contrat écrit ou verbal est conclu entre un employeur et le salarié sans limitation de durée. Il doit être rédigé en français. Le CDI est la forme normale du contrat de travail. Il peut être rompu sur décision unilatérale soit de l’employeur (licenciement, mise à la retraite), soit du salarié (démission, départ à la retraite)

- Contrat saisonnier

Le travail saisonnier se caractérise par l’exécution de tâches appelées à se répéter chaque année à des dates à peu près fixes, en fonction du rythme des saisons (récoltes, cueillette...) ou des modes de vie collectifs (tourisme) Les contrats saisonniers sont des CDD. En Aquitaine, on fait appel à des contrats saisonniers pour les vendanges (septembre), le mais, les carottes ou pour la cueillette des prunes (Lot-et-Garonne, des asperges (Landes), etc. mais aussi, à la saison touristique, dans les stations balnéaires, thermales et de ski. Ceci est un bon moyen, pour les étudiants, d’ « arrondir les fins de mois » tout en pratiquant son français. Voir le site d’emploi saisonnier agricole

Projet de construction de l'Institut National Supérieur de Musique et des Arts Chorégraphiques à Rabat

Perspective du projet

Maître d’ouvrage : MINISTERE DE LA CULTURE

Architecte : Karim CHAKOR

Situation : Angle des rue Moulay Rachid, Patrice Lmumba et de l’Avenue Mansour Ed-Dahbi -Rabat-

Surface du terrain : 17.400 m2

Surface couverte : 9.330 m2

Consistance du projet :

  • Auditorium
  • Salles de cours collectifs
  • Salles de cours individuels
  • Salle de conférences
  • Bibliothèque médiathèque
  • Administration
  • Espace enfant
  • Cafeteria /restaurant
  • Parking

Coût estimatif prévisionnel : 65.514.300,00DH

Financement du projet : Budget général de l’Etat

Délai prévisionnel de fin des travaux : 1er Semestre 2011

Intervenants :

  • Assistance technique sécurité incendie:Commandement Préfectoral de la Protection Civile
  • Bureau d’études techniques : TECNOS
  • Bureau de contrôle : EXPERTEC
  • Laboratoire : LABOTEST
  • Géomètre : EL AWAD

Source : minculture.gov.ma


Les architectes face au droit d'auteur

Par Agnès Tricoire, avocat au barreau de Paris, spécialiste en propriété intellectuelle

Le droit d'auteur est reconnu aux architectes... depuis 1902, et il a encore bien du mal à s'appliquer. En témoigne, le litige actuel entre l'agence Moatti et Rivière et la fondation Luma.

Alain Moatti et Henri Rivière sont les auteurs de la rénovation de la Grande Halle à Arles, projet innovant et original, qui présente un toit numérique support d'images visible de l'extérieur, une modification de la façade, une mise en valeur de la perspective interne et de la lumière. Dans le cadre d'un projet de rénovation du site, la fondation Luma présente dans cette Grande Halle rénovée un projet qu'elle a commandé à l'architecte Frank Gehry, dont la solution mise en valeur coupe le bâtiment et son toit en deux. Cette affaire est l'occasion de faire le point sur l'état du droit.

A la condition d'être l'auteur d'une œuvre originale, c'est-à-dire d'une réalisation qui ne soit pas purement technique, l'architecte a des droits patrimoniaux en vertu desquels il est seul habilité à autoriser la fabrication et l'exploitation de son œuvre, et de l'image de cette dernière. En vertu de son droit moral, il est seul à pouvoir décider de la divulgation, de la modification ou l'adaptation de son œuvre, et son nom doit toujours être mentionné. Contrairement au droit patrimonial, celui-ci est incessible par contrat, et non limité dans le temps. Le droit moral de l'architecte s'exerce dans les rapports avec les maîtres de l'ouvrage, qu'ils soient publics ou privés.

S'agissant de la commande publique, le conseil d'Etat a rendu en 2006 un arrêt remarqué à propos de travaux de modification des tribunes du stade de la Beaujoire (Nantes) dont l'architecte, Berdje Agopyan, était le concepteur, et la Ville de Nantes le maître d'ouvrage. Les travaux ont eu pour but d'augmenter la capacité d'accueil du stade de la Beaujoire, mais ils eurent pour effet de dénaturer le dessin de l'anneau intérieur des gradins et de porter ainsi atteinte à l'oeuvre de Berdje Agopyan. Dès lors, qui a raison, le maître d'ouvrage ou l'architecte?Pour le Conseil d'Etat, il ne suffit pas de constater que la transformation du stade de la Beaujoire opérée par la ville de Nantes avait eu pour effet d'améliorer la sécurité de l'ouvrage. Encore faut-il, pour qu'il n'y ait pas atteinte au droit moral de l'architecte, que cette transformation ait été rendue strictement indispensable par des impératifs (exigences de l'organisation des matches de la coupe du monde de football, sécurité résultant de l'application des normes en vigueur) légitimés par les nécessités du service public. Le maître d'ouvrage doit prouver que cette atteinte est indispensable, et qu'il n'existe pas d'autre solution permettant d'accroître la capacité du stade sans dénaturer le dessin de l'anneau des gradins. Dès lors que d'autres solutions existaient, la Ville est condamnée à réparer le préjudice subi par l'architecte.

Cet arrêt organise un bon équilibre entre les impératifs liés aux nécessités du service public, justifiant les transformations, et la protection de l'œuvre architecturale. A quoi sert, en effet, de commander des projets originaux à des architectes si c'est pour les défigurer peu de temps après?

C'est dans le même esprit que la cour de cassation avait tranché entre un architecte et une société privée (la société Bull) en 1992. Elle pose en principe que la vocation utilitaire du bâtiment commandé à un architecte interdit à celui-ci de prétendre imposer une intangibilité absolue de son œuvre, à laquelle son propriétaire est en droit d'apporter des modifications lorsque se révèle la nécessité de l'adapter à des besoins nouveau. Mais elle impose son contrôle et apprécie si ces altérations de l'œuvre architecturale sont légitimées, eu égard à leur nature et à leur importance, par les circonstances qui ont contraint le propriétaire à y procéder. Ici, la façade est préservée, la création des deux salles nouvelles est "aussi peu perceptible que possible" et le besoin est jugé avéré. Dès lors, ces travaux ne portent pas une atteinte suffisamment grave à l'œuvre de l'architecte pour justifier la condamnation sollicitée.De ces deux décisions, on déduit que si les modifications des œuvres architecturales ne sont pas interdites, encore faut-il qu'elles soient indispensables au but recherché, que ce but soit légitime et enfin qu'il n'existe pas d'alternative.C'est à ce prix que le droit moral des architectes est aujourd'hui préservé.

DEGIOANNI Jacques-Franck 21/07/2008

Source LE MONITEUR.FR

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La nouvelle gare de Casa Port opérationnelle en 2012

Les travaux de gros-oeuvres d'un premier bâtiment de 6 étages et 3 sous-sols achevés. Les fondations de la future gare sont à peine entamées. La commercialisation des locaux lancée en ce mois d'avril.

Les travaux de construction de la nouvelle gare de Casa-Port continuent de susciter des interrogations quant à leur rythme d’exécution surtout avec la perturbation de la circulation qu’ils causent dans un point névralgique. Même si à l’ONCF on se veut rassurant sur la cadence d’avancement de ces travaux en affirmant qu’ils «se déroulent selon le planning arrêté», l’ouverture annoncée il y a quelques mois pour le courant 2011 est aujourd’hui reportée à 2012, mais sans autre précision.

Selon l’office, l’avancement global du projet est de l’ordre de 35% à ce jour même si l’ouverture de la gare de nouveau au trafic ne nécessite pas l’achèvement total du projet, mais seulement celui de la première tranche.

Plus concrètement les travaux de gros œuvres du bâtiment R+6 avec deux sous-sols sont, nous confie-t-on, réalisés à 100%, alors que pour le bâtiment qui abritera la gare, «les travaux de fondation en cours sont à un niveau de réalisation de 20%». Toujours selon l’ONCF, les études préliminaires pour lancer la commercialisation des locaux (commerces, parking et autres lieux de loisirs) et les appels d’offres pour concéder ces locaux seront lancés, affirme-t-on, dès le mois d’avril 2011. Il faut signaler que c’est la partie la plus importante du projet, car c’est d’elle que dépend l’ouverture de la nouvelle gare qui devrait mettre fin à la gêne que subissent les usagers depuis la destruction de l’ancien bâtiment, gêne aggravée, il faut le rappeler, par les inondations qu’a connues la métropole au mois de novembre dernier et qui avaient causé l’effondrement d’une partie de la voie longeant le site.

300 millions de dirhams pour la première tranche

Cette première tranche réservée aux voyageurs qui s’étale sur 7 000 m2 est composée du hall principal de 3 000 m2 qui accueillera les bureaux et guichets de l’office sur 355 m2 ainsi qu’une partie réservée aux commerces, soit 650 m2. Le premier sous-sol sera aménagé en galerie commerciale d’environ 8 400 m2 dont 2 300 réservés à des enseignes de restauration rapide et les deux autres sous-sols affectés à un parking qui sera d’une capacité de 480 véhicules sur une surface cumulée de 15 500 mètres carrés. Le coût de cette première tranche a mobilisé un investissement global de 300 millions de dirhams. Selon les estimations de l’ONCF, la future gare de Casa-Port assurera un trafic de près de 15 millions de passagers par an.

Mohamed Moujahid

2011-04-05

Source : La Vie éco

Phtos : arep.fr & visualimo.fr

Projet de construction de l'Institut National Supérieur de Musique et des Arts Chorégraphiques à Rabat

Perspective du projet

Maître d’ouvrage : MINISTERE DE LA CULTURE

Architecte : Karim CHAKOR

Situation : Angle des rue Moulay Rachid, Patrice Lmumba et de l’Avenue Mansour Ed-Dahbi -Rabat-

Surface du terrain : 17.400 m2

Surface couverte : 9.330 m2

Consistance du projet :

  • Auditorium
  • Salles de cours collectifs
  • Salles de cours individuels
  • Salle de conférences
  • Bibliothèque médiathèque
  • Administration
  • Espace enfant
  • Cafeteria /restaurant
  • Parking

Coût estimatif prévisionnel : 65.514.300,00DH

Financement du projet : Budget général de l’Etat

Délai prévisionnel de fin des travaux : 1er Semestre 2011

Intervenants :

  • Assistance technique sécurité incendie:Commandement Préfectoral de la Protection Civile
  • Bureau d’études techniques : TECNOS
  • Bureau de contrôle : EXPERTEC
  • Laboratoire : LABOTEST
  • Géomètre : EL AWAD

Source : minculture.gov.ma

 
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